C’est contre un terrible cancer, dont elle sait qu’elle ne viendra pas à bout, que se bat la chanteuse. Dans les colonnes de « Femme Actuelle », elle se confiait sur son « cauchemar ».
Jacques Dutronc et Françoise Hardy se mariaient en 1981. Ils se rencontraient en 1967 et formaient l’un des couples les plus médiatiques de l’époque. Leur fils, Thomas Dutronc, naissait en 1973. En 1990, Jacques Dutronc et Françoise Hardy se séparaient. Néanmoins, ils n’ont jamais divorcé et restent très proches.
Si le chanteur a refait sa vie depuis, rien ne filtre sur la vie privée de la chanteuse. Ou du moins, ce qu’elle veut bien en dire. L’épouse de Jacques Dutronc parle notamment de son cancer et des terribles souffrances qu’entrainent son traitement. Objeko revient sur ses déclarations bouleversantes. Des déclarations que certains pourront lire comme un appel à légiférer sur le droit à l’euthanasie et au droit de mourir dans la dignité.
Jacques Dutronc, Françoise Hardy et Thomas Dutronc font face à un drame familial terriblement lourd
Françoise Hardy a été très claire envers Thomas et Jacques Dutronc. Elle ne souhaite pas rester en ce bas monde en attendant de s’éteindre dans la souffrance. Son quotidien est terrible et elle acceptait d’en parler dans les médias. D’abord, le 25 juin 2019, elle confiait sur les ondes de RTL qu’elle était de nouveau atteinte d’un cancer.
Elle en parlait notamment pour expliquer qu’elle ne chanterait plus puisque le traitement l’avait rendue sourde d’une oreille. Selon elle, ce sont une partie des « effets secondaires cauchemardesques » auxquels elle doit faire face. Et auxquels ses proches, Thomas et Jacques Dutronc, doivent faire face eux aussi. Des effets secondaires qui lui mènent la vie dure.
« Ils me pourrissent la vie depuis deux ans et m’affaiblissent de plus en plus à cause de l’absence de salive, du manque d’irrigation de toute la zone ORL, d’un assèchement généralisé et des hémorragies nasales, des détresses respiratoires. », a-t-elle ainsi déclaré chez RTL.
Ajoutant ce bien triste constat, Objeko vous l’accorde, « On ne peut pas être chanteuse et être dans cet état-là, ce n’est pas compatible. J’ai ma gorge qui est fragile, je ne sais pas si je pourrais jamais m’en servir à nouveau. » Soit des propos déjà très difficiles à entendre pour les fans et les proches de l’épouse de Jacques Dutronc.
La fin de sa carrière musicale, pour une personne qui vit pour chanter, n’annonce en effet rien de bon. Thomas et Jacques Dutronc se sont donc rapprochés de Françoise Hardy pour lui venir en aide dans son quotidien. La chanteuse est reconnaissante envers eux, pour leurs gestes, mais elle sait aussi que cela ne suffira pas à lui permettre de se sentir bien.
La volonté de la chanteuse pour une fin de vie programmée
Alors, en avril 2021, elle demande le droit à l’euthanasie. L’épouse de Jacques Dutronc ne parvient plus à envisager sereinement sa fin de vie. C’est trop de douleurs, trop de difficultés, trop d’horreurs.
Elle qui est pourtant si pudique va ainsi donner des détails glaçants dans les médias. Jusqu’à annoncer le 17 juin 2021 qu’elle sent que la fin est proche. Evidemment, la France entière est bouleversée, autant que Thomas et Jacques Dutronc, d’imaginer le départ de cette grande dame de la chanson française.
Objeko vous rapporte ses propos émouvants, recueillis dans les colonnes de Femme Actuelle. Car quelques mois avant son aveu du 17 juin dernier, Françoise Hardy savait qu’il était trop tard pour ne pas envisager l’euthanasie.
« Je ne peux plus avaler grand-chose, et la préparation d’une alimentation, toujours la même, que je puisse avaler, me prend plus de 5 heures par jour. Je n’ai plus rien qui fonctionne normalement depuis ces thérapies et mes nuits sont pires que mes jours.
Il y a toujours pire que ce dont on souffre soi-même, mais ce n’est pas une consolation. » disait-elle. Refusant depuis d’apparaître en publique, les fans de la chanteuse ne peuvent qu’imaginer à quel point elle souffre.
Et c’est donc sans détours, Objeko vous le disait, qu’elle évoque sa mort prochaine.« Mes souffrances physiques ont déjà été si terribles, que j’ai peur que la mort m’oblige à passer par encore plus de souffrances physiques.
De plus, la morphine étant asséchante, on ne pourra me l’administrer qu’en doses massives pour que je décède, et pas en doses plus légères pour que je souffre moins. J’ai peur aussi de l’immense chagrin de la forme de séparation avec les êtres qu’on aime le plus au monde, qu’est la mort. » disait alors l’épouse de Jacques Dutronc.
Concluant que son mari et elle étaient déjà d’accords concernant sa fin de vie. « Jacques et moi sommes d’accord sur beaucoup de choses et il ne veut pas que je souffre de façon inhumaine à cause des séquelles de traitements trop lourds et de l’âge. Qui voudrait ça ? » concluait donc Françoise Hardy.