Une jeune femme de 18 ans retrouvée morte, son compagnon en garde à vue

L’enquête avance à Morlaix. Le corps d’une jeune femme de 18 ans a été retrouvé chez elle mardi, dans l’appartement où elle vivait avec son compagnon. Ce dernier s’est rendu à la police, et il a reconnu l’avoir frappé. Sa garde à vue a été prolongée mercredi soir.

On peut craindre qu’il s’agisse d’un nouveau féminicide. À Morlaix (Finistère), les policiers ont découvert mardi en fin d’après-midi le corps d’une jeune femme dans un appartement. Elle était , allongée sur un lit, sous une couverture, précise le communiqué publié mercredi, précisant que le compagnon de la victime était alors « introuvable ».

« Les circonstances de l’intervention des policiers ainsi que les premières constatations faites sur les lieux ont incité à l’ouverture d’une enquête en flagrance du chef de meurtre par conjoint ou concubin », indique le parquet de Brest. L’enquête a été confiée la brigade de sûreté urbaine du commissariat de police de Morlaix.*

D’après le site Actu17, le bébé de la victime se trouvait dans une chambre voisine. Il a été pris en charge par les secours. Pour l’heure, ni l’examen du corps par le médecin légiste ni l’autopsie n’ont permis de déterminer la cause précise de la mort.

Le compagnon «à l’origine des violences qui ont conduit au décès»
Un médecin légiste qui a examiné le corps sur place « a relevé plusieurs lésions, notamment au visage et au cou », ajoute le parquet. Selon une autopsie réalisée mercredi « ces lésions sont susceptibles d’avoir causé le décès », note la même source, ajoutant cependant que des analyses complémentaires devront être réalisées avant de déterminer la cause exacte du décès.

Le compagnon recherché s’est finalement présenté au commissariat de police mardi en fin d’après-midi et a été « immédiatement placé en garde à vue », assure le communiqué. « Ses premières déclarations tendent à confirmer qu’il est à l’origine des violences qui ont conduit au décès » de la jeune femme.

En revanche, ni les circonstances exactes, ni les motifs de ces violences n’ont à ce stade été clairement explicités. La garde à vue commencée mardi vers 17 heures a été prolongée mercredi soir pour une nouvelle durée de 24 heures, a fait savoir le parquet de Brest.

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