À 12 ans, il se fait humilier à cause de sa passion pour la menuiserie, mais un tweet va tout changer

L’un des inconvénients de la jeunesse est que les centres d’intérêt qui sont considérés comme cool pour les personnes plus âgées sont souvent considérés comme ennuyeux par vos camarades. Et malheureusement, cela peut conduire beaucoup d’enfants à abandonner ce qu’ils aiment.

Un père qui ne voulait pas que cela arrive a, par inadvertance, déclenché une vague de générosité lorsqu’il a tweeté sur le manque de soutien pour le passe-temps de son fils : le travail du bois. Gabriel Clark, son fils de 12 ans, aime fabriquer des objets en bois depuis qu’il a reçu la machine de son grand-père à l’âge de 3 ou 4 ans. « J’ai toujours eu une véritable passion pour le bois et j’ai appris tout seul tout ce que je savais » a déclaré Gabriel à PEOPLE.

Le père de Gabriel, Richard Clark, a expliqué comment le fait de partager les déceptions de son fils passionné via les réseaux sociaux a fait exploser Internet au cours des dernières semaines. « Il y a trois semaines, mon plus jeune, Gabriel 12 ans, est rentré à la maison bouleversé. Son amour de la menuiserie n’était pas jugé cool » a écrit Richard Clark dans un tweet le 15 avril.

Le tweet de Richard du 25 mars était le suivant : « Chers amis de Twitter, je ne sais pas combien d’entre vous sont également des utilisateurs d’Instagram, mais j’ai besoin d’une petite faveur. J’ai un enfant de 12 ans qui adore travailler le bois. Il passe des heures sur ses instruments à fabriquer des bols et des planches à découper qu’il vend pour s’acheter un VTT. Je me demandais donc si l’un d’entre vous avait envie de lui donner un coup de pouce et de le suivre sur son profil Instagram clarkie_woodwork, cela lui ferait plaisir. Merci d’avance et n’hésitez pas à retweeter ! »

Richard a déclaré que son fils, qui n’avait alors que 6 followers, espérait atteindre le nombre de 60. Mais très vite, le nombre de followers Instagram de Gabriel a grimpé en flèche pour atteindre les centaines, puis les milliers. En quelques jours, ce nombre a explosé pour atteindre plus de 225 000, et plus de 20 000 commandes pour ses bols et planches à découper faits main.

Sachant qu’il n’y avait aucun moyen pour lui d’honorer autant de commandes, le jeune homme a décidé de ne fabriquer qu’un seul bol spécial à mettre aux enchères pour collecter des fonds pour l’Ukraine. Il a donc créé un bol en bois de hêtre, qui comprend une bande bleue et une bande jaune, reflétant les couleurs du drapeau ukrainien. La famille Clark a créé une page Just Giving dans le but de collecter 6 000 € et a invité les gens à faire des dons pour avoir une chance de gagner le bol lors d’un tirage au sort.

Et comme cela s’est produit avec le suivi Instagram de Gabriel, le montant n’a cessé de croître. Avec l’augmentation des dons est venu l’espoir. « Et si nous faisions fi de toute prudence, abandonnions notre cynisme et nous lancions vraiment dans l’aventure ? » a communiqué Richard Clark. Il a ainsi suggéré que les gens se regroupent pour faire un don et voir s’ils pouvaient donner 120 000 € à l’appel de l’association humanitaire Save the Children Ukraine. Finalement, il s’est avéré que cette somme était non seulement faisable, mais aussi dépassable. Le 16 avril, ils avaient récolté 180 000 € et Gabriel a partagé un message de remerciement.

Un bol, un enfant heureux et des dons impressionnants
Le tirage au sort a eu lieu, mais le projet d’aide à l’Ukraine n’est pas encore terminé. Le bol bleu et jaune a déjà été remis à un donateur mais les Clarks ont décidé de maintenir la collecte de fonds ouverte un peu plus longtemps, car de nombreux internautes touchés par l’histoire de Gabriel voulaient encore faire un don. Le nombre de followers de Gabriel sur Instagram ayant atteint 254 000, il est logique que la collecte de fonds vise à atteindre 300 000 €.

Au moment de la rédaction de cet article, la collecte avait atteint 302 000 € et si vous souhaitez participer à ce formidable élan de générosité, sachez qu’elle restera ouverte jusqu’à samedi. « Je vous laisse tout faire. RT si vous le souhaitez, ou pas. Vous en avez tous fait plus qu’assez. La collecte de fonds se termine samedi de toute façon » a conclu le père de famille. C’est bien la preuve que les réseaux sociaux, souvent raillés pour leurs débordements, peuvent aussi être de véritables vecteurs d’initiatives particulièrement positives.

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