Disparition d’Émile : une voisine lance l’alerte, cette piste terrifiante encore inexploitée, “pourquoi ils ne fouillent pas”
Près d’un mois après la disparition d’Émile dans le hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, les habitants et la famille vivent dans l’angoisse. Qu’est-il arrivé au petit garçon de 2 ans, en cette fin d’après-midi du samedi 8 juillet ? Alors que les recherches s’intensifient, une habitante s’interroge sur cette piste encore inexploitée par les enquêteurs.
Depuis la disparition du petit Emile, les enquêteurs sont dans l’impasse. Une habitante du Haut-Vernet se demande pourquoi cette piste effrayante n’a pas encore été exploitée.
Près d’un mois après la disparition d’Émile dans le hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, les habitants et la famille vivent dans l’angoisse. Qu’est-il arrivé au petit garçon de 2 ans, en cette fin d’après-midi du samedi 8 juillet ? Alors que les recherches s’intensifient, une habitante s’interroge sur cette piste encore inexploitée par les enquêteurs.
Le petit garçon disparu dans les Alpes-de-Haute-Provence n’a pas donné signe de vie depuis trois semaines. Après des fouilles menées par les gendarmes, les militaires et les très nombreux bénévoles, de nouveaux moyens ont été mis en œuvre pour retrouver Émile, âgé de deux ans et demi à peine, qui a réussi à déjouer la vigilance de ses grands-parents.
Depuis plusieurs jours, des drones survolent le périmètre dans lequel le petit Emile aurait disparu. En plus de cette aide visuelle, les enquêteurs peuvent compter sur une nouvelle équipe cynophile spécialisée. “Ces chiens vont permettre de retrouver des traces de sang, des ossements ou un corps”, a détaillé Stéphane Renaud, dresseur canin. Pour l’heure, aucune trace du jeune garçon n’a été trouvée.
CETTE PISTE INEXPLOITÉE DANS LA DISPARITION D’EMILE ÉVOQUÉE PAR UNE VOISINE
La terrible disparition d’Émile a mis en émoi le hameau du Haut-Vernet. Alors que les habitants sont interrogés par les enquêteurs, certains élaborent des hypothèses. Des agriculteurs du coin ont d’ailleurs permis de mettre au jour une piste macabre, celle du fauchage par un engin agricole lors des moissons. Toutefois, cette voisine de la famille d’Émile s’interroge, elle aussi, sur une piste encore inexplorée.
Alors que les recherches pour retrouver l’enfant de 2 ans n’ont pas encore porté leurs fruits, une habitante s’est demandée s’il n’était pas temps d’élargir le périmètre des fouilles. Elle explique : “En bas dans le village (du Vernet, ndlr) il y a des granges, il y a des lieux un peu reculés. Je me suis toujours demandée, depuis le début, pourquoi ils ne fouillaient pas certains lieux, ceux un peu abandonnés…”, comme le rapporte Closer.
LE VILLAGE D’EMILE DÉJÀ ENDEUILLÉ PAR LA DISPARITION D’UN AUTRE PETIT GARÇON
Une hypothèse inquiétante qui continue de soulever des interrogations et susciter la peur dans le cœur des villageois de ce village des Alpes-de-Haute-Provence. D’autant, que ce n’est pas la première qu’une sombre histoire de disparition d’enfant a lieu dans la région. Il y a plus de 30 ans, le petit Yannis a, lui aussi, disparu sans laisser de trace.
C’est à Ganagobie, à une trentaine de kilomètres du hameau du Vernet que le drame a eu lieu en 1989. Là encore, le village de 90 âmes à peine est ratissé de longs en large pour retrouver Yannis, âgé de 3 ans à l’époque, mais il reste introuvable. Tout comme Émile, l’affaire de Yannis soulève de nombreuses questions et hypothèses : kidnapping, réseau pédocriminel, accident, infanticide. Les parents de l’enfant attendent encore la réponse, 34 ans après les faits.
DISPARITION D’EMILE : LES SUSPICIONS VONT BON TRAIN
Dans le village du Haut-Vernet, l’angoisse se mêle à la suspicion. Les habitants, à bout, suspectent leurs voisins. “Ce matin, j’ai vu un chien qui tournait autour d’une voiture. Il tournait, il essayait de regarder à l’intérieur. Mais j’ai tout de suite pensé à l’enfant”, confie une autre habitante du village. Une situation difficile à vivre pour tout le monde, ajoute-t-elle : “c’est vrai que c’est pénible d’avoir des sentiments où on devient suspicieux de tout le monde. Je crois que j’ai découvert une facette de moi que je ne connaissais pas”.
L’affaire de la disparition d’Emile semble résonner dans le cœur de tous les Français. Pour le général François Daoust qui s’est confié sur l’enquête au Figaro, personne n’est resté insensible : “elle (l’affaire, ndlr) a touché tous les parents et ceux qui ont des enfants en bas âge, de près ou de loin”. Il a également souligné l’acharnement des enquêteurs : “En ce qui concerne le travail d’enquête, rien n’a été laissé au hasard. On l’a vu par le quadrillage d’un terrain qui est immense”.