Avec ses 800 tatouages, cette mère de famille a été bannie de son pub et préfère éviter le supermarché

En Angleterre, Melissa Sloan est une mère de famille qui ne passe pas inaperçue avec ses 800 tatouages sur tout le corps, visage compris. Un choix de vie qui a naturellement ses inconvénients en société.

S’il y a une chose qu’il faut savoir avec un tatouage, c’est qu’il faut absolument l’assumer toute la vie. Alors quand on en a 800, autant dire qu’on n’a pas le choix et qu’on est conscient du risque d’être vu différemment par les autres. Au point même d’être ostracisé !

C’est la douloureuse expérience que traverse Melissa Sloan, une mère de famille âgée de 46 ans, résidant à Kidderminster, en Angleterre. Avec ses 800 tatouages, elle attire le regard inquisiteur des autres. À tel point qu’elle a été bannie de son pub fétiche et qu’elle évite d’aller au supermarché pour éviter les drames.

Pourtant, cela ne freine en aucun cas sa passion, quand bien même certains tatouages ont laissé quelques cicatrices. Elle s’est même payé un kit à tatouages à 120 euros sur Amazon, afin de dessiner elle-même ses propres créations sur sa peau.

Au-delà de la société, sa famille semble également troublée par cette obsession des tatouages. Ses enfants par exemple, qui sont sept, la trouvent folle, à l’exception d’un de ses fils qui trouve ses tatouages magnifiques.

Des tatouages qui lui compliquent la vie

“Je garderai mes tatouages, j’en ferai trois fois par semaine. Je les fais quand je veux avec mon kit. Je ne m’arrêterai jamais” confie Melissa auprès du Mirror.

Elle est consciente du dérangement qu’elle crée dans l’esprit des autres et donc préfère éviter les endroits publics pour se pas s’attirer le jugement d’autrui : “Sinon, je serais obligée de me battre”.

Hélas, il n’y a pas qu’au pub qu’elle a été interdite d’accès. Elle s’est vue fermer d’autres portes, comme celle du marché de l’emploi ou de l’école de ses enfants. Elle n’a même pas pu assister au spectacle de ses enfants à l’école à cause de son apparence.

Pourtant, derrière ces tatouages, il y a une histoire tragique à prendre en considération. Melissa a révélé avoir été abusée sexuellement toute son enfance par son frère, qui a d’ailleurs écopé de 21 ans de prison. Les tatouages l’aident alors à dissimuler les cicatrices émotionnelles laissées par ce douloureux passé.

Si elle ne renoncera jamais à se tatouer le corps, elle reconnaît néanmoins que sa vie sociale lui manque. Le fait d’aller au pub pour descendre une pinte en bonne compagnie, à discuter avec les autres clients, est un contexte qu’elle adorait. Mais elle doit désormais s’en priver.

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