Il y a 5 ans, mon fils Antoine a amené sa femme et son enfant chez nous. Antoine est devenu le deuxième mari de Valence. De son premier mariage, elle avait déjà un fils de 3 ans, Guillaume. J’ai respecté le choix de mon fils et je ne me suis pas mêlé de ses affaires, mais je ne pouvais pas l’accepter pleinement comme belle-fille et Guillaume comme petit-fils. Après 2 ans, ma petite-fille Marinette est née et j’ai ressenti pour elle un véritable amour de grand-mère. Quand elle est née, j’ai remarqué les différences entre Marinette et Guillaume. J’adorais marcher des heures dans le parc avec ma petite-fille et je l’emmenais souvent chez moi. J’ai tricoté pour elle des gilets en laine, des chapeaux et d’autres vêtements. J’ai lu ses livres et divers poèmes, qui, en revanche, Guillaume ne m’intéressait pas autant. Lorsque je les promenais tous les deux, j’avais l’impression d’être avec ma petite-fille et le petit-fils de mon ami.
Ce sentiment ne m’a pas quitté pendant longtemps. J’ai essayé de changer mon attitude, mais je n’ai pas pu m’en empêcher, peu importe à quel point j’ai essayé de la changer. Guillaume, en revanche, a immédiatement établi une excellente relation avec mon mari. Lorsque le garçon vit son grand-père Julien, il sauta de joie. Le garçon adorait lui montrer les nouveaux objets de sa collection de voitures et lui demandait d’en apporter de nouvelles. La froideur de ma part était également clairement ressentie par Guillaume, ce qui se voyait dans son comportement. Bien sûr, c’est un garçon très sage et il me traite avec respect, mais il ne me montre pas de sentiments chaleureux comme il le faisait à son grand-père. Je le comprends généralement et je ne suis pas en colère contre lui.
Récemment, Valence a repris le travail. Guillaume va à l’école et Marinette va à la maternelle. Parfois, je devais les récupérer et les emmener chez moi, puis laisser leurs parents venir les chercher. Plusieurs fois, j’ai laissé Guillaume seul à la maison pour regarder des dessins animés et je suis allée me promener avec ma petite-fille. Remarquant le traitement réservé à son fils, sa mère m’a proposé un choix :
– Belle-mère, à partir de maintenant soit, tu emmènes tes deux petits-enfants avec toi, soit aucun d’entre eux. C’est ta décision.
Le ton aigu de ma belle-fille m’a choqué et j’ai cru qu’elle plaisantait, mais mon mari et mon fils lui ont fait écho, ils m’ont informé qu’ils voulaient m’en parler depuis longtemps parce qu’ils l’avaient remarqué eux-mêmes. Mais est-ce ma faute si je ressens cela ? Je n’ai pas choisi mes petits-enfants, n’est-ce pas ?