J’ai pris soin du fils de mon ami.

J’ai trente-deux ans et je suis une maman heureuse de trois beaux enfants. Récemment, je n’ai eu que deux enfants, mais mon fils est arrivé.

Thérèse et moi sommes amies depuis l’enfance. Nos mères nous ont donné naissance presque simultanément et depuis, nous avons toujours passé du temps ensemble. Thérèse était ma meilleure amie. Nous étions assises au même bureau à l’école et sommes allés à l’université ensemble. Nous avons loué un appartement ensemble. Elle a même été témoin de mon mariage. Je suis devenue la marraine de son fils, et elle de mes filles. Nous étions comme des sœurs.

Thérèse m’a soutenu dans tout. Je me souviens avoir pleuré à cause de la trahison de mon mari. Ensuite, la jeune fille est allée chez lui, a peint sa voiture et a écrit sur la clôture ce qu’elle en pensait. C’était Thérèse.

J’ai découvert que Thérèse était gravement et incurablement malade. Il s’avère qu’elle a été malade pendant longtemps, mais elle l’a caché. J’ai pleuré et je ne savais pas pourquoi elle cachait sa maladie. Peut-être qu’on aurait pu le guérir plus tôt. Les médecins ont dit que cela ne servait à rien de procéder à une intervention chirurgicale.

“Ils ne peuvent pas m’aider, mais tout ira bien”, dit calmement mon amie.

Son « tout ira bien » m’a toujours rassuré, mais pas cette fois. Je ne comprenais pas comment gérer cela, comment vivre avec l’idée qu’elle allait bientôt partir.

Nous avons décidé de passer les derniers jours de Thérèse ensemble. Elle voulait aller au lac où nous aimions tant nous détendre. Nous y avons rencontré nos maris. Thérèse a attrapé un poisson pour la première fois dans ce lac.

Je n’aurai plus jamais une amie comme toi. Tu étais la personne la plus proche de moi, tu savais tout sur moi. Même ma mère n’était pas aussi proche de moi que toi.

Nous avons longuement parlé au bord du lac de notre passé. Nous nous sommes dit des choses que nous ne pouvions pas dire auparavant. C’était une soirée spéciale avec ma Thérèse. Le lendemain, mon amie était partie.

J’ai décidé de m’occuper du fils de Thérèse. Le mari de l’amie décédée a accepté et est resté son père. Il travaillait lors d’un voyage d’affaires et il lui serait difficile d’élever seul son fils. Je ne suis pas Thérèse, mais je dois m’occuper de son fils, c’est mon filleul.

Mon amie et moi avions un lien si fort que même après sa mort, j’ai senti sa présence. Thérèse est devenue pour moi comme un ange gardien. J’ai récemment évité un accident. Le bus que je devais prendre pour une autre ville est tombé dans un fossé et de nombreuses personnes ont été blessées. La nuit précédente de ce terrible accident, j’ai rêvé de Thérèse, qui m’avait interdit de partir, et comme c’était bien que je l’écoute.

Je ne voudrais plus jamais ressentir la douleur de perdre un être cher. Tout le monde aimerait avoir une meilleure amie comme ma Thérèse. Que chacun de vous ait un ami qui sera toujours avec vous et qui vous soutiendra.

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