Mon mari et moi vivons dans la capitale. Je suis venue à Toulouse il y a 15 ans pour étudier. Après avoir terminé mes études ici, j’ai trouvé un travail bien rémunéré où j’ai rencontré mon mari, donc je suis restée dans cette ville.
Après un an de relation, mon mari et moi nous sommes mariés et je dois admettre que cela n’a pas été facile pour nous tout de suite : au début, nous devions vivre avec les parents de mon mari. Heureusement, cela nous a permis d’économiser après un certain temps pour un acompte, grâce auquel nous avons obtenu un prêt pour un appartement. Nous disposons désormais d’un bel appartement de deux pièces qui nous appartient entièrement. Bien sûr, il ne nous appartiendra que dans 6 ans, lorsque nous aurons remboursé le prêt, mais malgré cela, je suis extrêmement contente de cet appartement !
Bien sûr, comme cela arrive généralement, lorsqu’une personne possède déjà son propre appartement dans la capitale du pays, tous ses proches veulent soudainement lui rendre visite. Tout le monde voulait se promener dans Toulouse, mais personne ne voulait dépenser de l’argent pour un hôtel, alors venir chez nous semblait être la meilleure option.
Cette année, mon mari et moi avons réussi à passer des vacances en même temps, nous avons donc décidé d’aller au bord de la mer. Nous avons acheté nos billets au milieu de l’été, il ne nous restait plus qu’à faire nos valises.
La veille de notre départ, ma cousine m’a appelé et m’a informé qu’elle avait acheté des billets de train et qu’elle serait là avec sa famille dans trois jours. Je lui ai alors expliqué que c’était impossible, car demain nous allions au bord de la mer et nous serions absents de la ville pendant deux semaines.
Ma cousine a commencé à protester et à se mettre en colère parce que nous ne nous étions pas vus depuis un an, et je voulais juste partir et rater l’occasion de passer du temps avec elle ?! Elle a même exigé que mon mari et moi renoncions à nos billets et ne volions nulle part.
Je lui ai alors dit que nous ne changerions pas nos plans parce que c’était ce qu’elle voulait, alors ma cousine furieuse m’a simplement raccroché au nez.
Nous sommes allés au bord de la mer et trois jours plus tard, la même cousine m’a appelé, la voix pleine de colère et d’indignation.
– Où es-tu? Nous sommes déjà à Toulouse, nous sonnons à votre porte, mais personne n’ouvre.
– Personne n’ouvrira la porte parce que nous sommes partis – Je t’ai dit que nous partions en vacances.
– Je pensais que tu nous avais peut-être menti pour qu’on te laisse tranquille.
– Je n’ai pas menti, nous sommes vraiment en vacances.
– Alors qu’est-ce qu’on est censé faire maintenant ?
– Trouvez une place dans un hôtel ou une auberge, vous trouverez certainement votre bonheur pour ces quelques jours.
– Nous n’avons pas d’argent pour un hôtel.
– Je ne sais pas comment t’aider alors, alors peut-être que tu peux rentrer chez toi. Vous n’êtes pas des enfants, vous devez donc résoudre vos propres problèmes.
Ma cousine a de nouveau interrompu la conversation sans me dire au revoir, puis elle ne m’a plus jamais rappelé.
De retour à la maison, ma cousine a parlé de mon impudence à tous nos proches. Il s’est avéré que je devrais changer mes projets pour elle, que j’étais égoïste parce que je partais en vacances.
Ce qui est le plus intéressant, c’est que beaucoup de nos proches se sont rangés à son côté et ont condamné ma décision, et je ne sais pas ce qu’ils veulent dire.
Qu’est-ce qui ne va pas avec mon mari et moi qui décidons finalement de faire une pause ?