Je suis sûre que toutes les mères me comprendront. Quand j’ai appris que ma fille allait se marier, j’étais ravie. Après tout, un tel événement n’arrive qu’une fois dans la vie et le mariage d’une fille est l’un des moments les plus spéciaux de la vie de chaque parent. Lorsque nous avons rencontré notre futur gendre, il s’est avéré être un jeune homme très sympathique, mais nous n’avons pas immédiatement aimé les beaux-parents de notre fille. Nous sommes des gens de mondes différents. La mère de mon gendre a dit qu’elle ne voulait pas parrainer la fête parce que c’était « un gaspillage d’argent et une mauvaise façon de gagner de l’argent ». Je sais que ma fille rêve d’une robe blanche et d’une fête somptueuse depuis qu’elle est enfant.
Comment ne pas réaliser le rêve de ma fille unique ? D’autant plus que je n’ai pas eu le mariage de mes rêves et que je sais à quel point il est difficile d’accepter un rêve non réalisé. Je me sentais toujours triste quand je voyais des mariées heureuses. Nous nous sommes disputés avec les parents du fiancé de notre fille, après cette conversation nous ne nous sommes plus vus et nous avons organisé une fête de conte de fées pour nos enfants.
Après le mariage, nous avons offert aux jeunes mariés la possibilité de vivre dans notre maison spacieuse, qui était de toute façon vide. Cependant, les jeunes préféraient vivre plus près du centre et ils ont donc emménagé chez les parents de Pierre, notre gendre. La belle-mère ne laissait pas Agathe vivre comme elle l’entendait, elle avait des objections à tout ce que faisait ma fille : la soupe était trop salée, l’appartement était mal nettoyé… Des jours et des nuits, je pensais au sort de ma fille, mais je ne pouvais pas. Je ne fais rien à ce sujet. Je ne pouvais qu’avoir pitié d’elle… En un an, mon merveilleux petit-fils est né, mais nous l’avons vu grandir principalement en photos, car la belle-mère d’Agathe ne voulait pas que nous lui rendions visite.
Quand ma fille avait 26 ans, elle a été hospitalisée pour une dépression nerveuse. C’est sa belle-mère qui l’a amenée dans cet état. Après cet événement, mon mari et moi avons décidé d’emmener notre fille et notre petit-fils avec nous, mais nous vivons dans un studio et à long terme, ce serait très inconfortable pour nous tous. Nous avons décidé de vendre notre maison spacieuse et d’acheter un appartement au centre pour notre fille. Nous pensions que les parents de Pierre contribueraient, mais sa mère a dit d’un ton offensé que Pierre avait suffisamment d’espace dans la maison familiale et n’avait pas besoin d’un appartement.
Ma fille et sa famille n’ont passé que six ans dans le nouvel appartement, puis elle s’est séparée de son mari. Pendant ce temps, elle a essayé de sauver son mariage pour le bien de son fils, mais après de nombreuses années, elle a décidé qu’elle ne pouvait plus exposer son enfant à des querelles et à des cris constants. Pierre l’a devancé et a été le premier à demander le divorce. Il a exigé la moitié de l’appartement, pour lequel il n’a pas dépensé un seul centime – à son avis, puisqu’il a été acheté après le mariage, il y avait droit. Ma fille n’a plus la force de discuter avec lui et nous aimerions faire quelque chose, mais légalement il a raison. Nous ne savons pas comment résoudre ce problème.