Cette année-là m’a offert une expérience marquante : mon mari m’a proposé de célébrer les vacances de la manière la plus magnifique et la plus solennelle avec toute notre grande famille.
Au début, j’étais enthousiasmée par l’idée, mais j’ai vite compris l’ampleur de cette décision, d’autant plus que mon cercle familial était beaucoup plus restreint que sa famille, je ne connais qu’un tiers de sa famille.
Mon enthousiasme s’est finalement estompé lorsque j’ai réalisé les deux problèmes les plus importants : le désir de mon mari de surpasser son petit frère et son refus de m’aider à la préparation de tout ce qu’il a prévu.
En conséquence, il a laissé la majeure partie du travail sur mes épaules. Je me suis donc consacrée au ménage, aux courses, à la cuisine et à la décoration toute seule, animée par l’espoir de créer des vacances inoubliables.
Cependant, malgré tous mes efforts, les vacances se sont transformées en épreuve. Je me suis retrouvée reléguée au rôle de serveuse, répondant à des demandes sans fin.
Je n’ai pas eu le temps de profiter des vacances. Le manque de gratitude de quiconque, même de ma famille, a laissé dans mon cœur un profond sentiment de méconnaissance.
Année après année, cela s’est répété et mes tentatives pour changer la dynamique ont échoué. Me tourner vers ma mère pour obtenir du soutien n’a fait qu’augmenter ma frustration lorsqu’elle a ignoré mes inquiétudes.
Rassemblant mes esprits et décidant de mettre fin à tout cela, j’ai radicalement changé mon approche de la célébration l’année prochaine. J’ai minimisé les efforts de ma part, laissant les invités seuls, ce qui contraste fortement avec chaque année précédente.
Pour la dernière fois, je me suis échappée sur la place principale de la ville, je me suis plongée dans les festivités folkloriques et j’ai enfin connu la joie et la détente que j’attendais depuis tant d’années. Je n’oublierai jamais cette soirée festive…
