Dans les premières années de notre mariage, vivre avec mon mari signifiait faire face au comportement dominateur de sa mère, notamment à l’égard de son appartement, vide depuis dix ans. Malgré son ancien état, elle a hésité six mois avant de nous autoriser à emménager, à condition que nous payions les charges et déposions une somme supplémentaire. Cet arrangement, bien que plus avantageux financièrement que de louer ailleurs, s’accompagnait du fait qu’on devait supporter son comportement obsessionnel.
Elle pénétrait dans l’appartement à l’improviste, critiquait notre niveau de vie et affirmait son contrôle sous couvert de générosité. Son attitude et ses visites inattendues, dont un incident particulièrement embarrassant, m’ont obligé à peser nos objectifs financiers – et le coût de notre vie privée et de notre dignité. La situation actuelle nous a obligés tous les deux à souffrir pour le bien de l’économie et à nous efforcer sans relâche d’améliorer notre situation financière.