Mon mari Sébastien était un homme aux multiples vertus, mais son extrême économie interférait souvent avec notre vie de famille. Issu d’une famille où l’argent était strictement compté, il a transféré ce trait à notre mariage. Au début, sa frugalité a porté ses fruits, nous permettant de vivre modestement avec nos petits gains et même de rembourser notre hypothèque par anticipation.
Malgré mon inconfort face à sa frugalité, je recelais un secret qui compliquait notre dynamique : je gagnais depuis plus d’un an un salaire conséquent, bien supérieur à ses gains, grâce à la réussite de projets responsables.
Sébastien, estimant que les revenus plus élevés d’une femme pouvaient détruire un mariage, ne connaissait certainement pas mes finances. Je rêvais d’une vie remplie de luxe, comprenant des vacances et des commodités modernes qui semblaient hors de portée étant donné la réticence de mon mari à dépenser de l’argent.
Sa promotion et son augmentation de salaire m’ont donné l’espoir d’un changement, mais sa frugalité n’a fait que s’intensifier. Nos désaccords sur les dépenses l’ont amené à suggérer de maintenir un budget séparé, ce que j’ai accepté « à contrecœur ».
Mais en réalité, cette nouvelle offre m’a permis de vivre le style de vie que je souhaitais, en profitant de restaurants, de soins spa et de soins personnels haut de gamme, financés par mes propres revenus. Pendant ce temps, Sébastien se débattait avec les réalités de la gestion de ses propres finances et souhaitait finalement revenir à un budget partagé après avoir réalisé l’étendue de mon indépendance et de mes capacités financières.
Cependant, ses tentatives arrivaient trop tard. J’ai décidé de conserver mon indépendance financière en planifiant des vacances en solo en Inde, laissant Sébastien réfléchir aux conséquences de son avarice.