Quand je suis tombée enceinte, on nous a dit que nous allions avoir des jumeaux. Bien sûr, j’étais déjà sous le choc. L’aîné avait déjà 10 ans. Nous en voulions un, mais il s’est avéré qu’il y en avait deux.
Mais nous l’avons accepté. Combien de fois suis-je venue à la clinique et dit : « Écoutez, est-ce que quelque chose ne va pas ? À l’intérieur, c’est comme si quelqu’un se battait, bougeait.” Les médecins ont répondu : “Non, tout va bien, tout va bien.” Le plus intéressant, c’est que c’était mon anniversaire.
Nous avons célébré, mes parents sont venus, mes sœurs sont venues. Ils se sont assis, m’ont allongé, ont fait la vaisselle et ont dit : « Reposez-toi ».
Je me reposais. À cinq heures du matin, je réveille mon mari et lui dis : « Cela a commencé, je perds les eaux ». Il m’a emmené à l’hôpital.
Après mon anniversaire, je donne naissance à trois enfants. Ils ont dit que c’étaient des jumeaux et deux médecins m’ont emmené dans les services. Soudain, ils ont crié : « Stop ! » Le cri s’est fait entendre dans toute la clinique. Aussitôt, le médecin revint en courant avec les deux enfants : ils ne savaient que faire.
Ce fut un choc. Ils m’ont immédiatement donné un numéro de téléphone et m’ont dit : ” Attendez, ne dites rien vous-même, vous êtes sous le choc maintenant, vous allez dire quelque chose à ton mari maintenant.”
“Ils m’ont dicté quoi dire. Je décroche le téléphone et dis : « Michel, es-tu réveillé ? Si tu l’es, arrête-toi. » Il a répondu : “Tout va bien chérie ? ” Je dis: “Alors assieds-toi.” Il s’est assis, j’ai dit : “J’ai accouché.” Lui : « Hourra ! Eh bien, dis-moi tout ! “. Je dis : « On a eu deux fils et une charmante fille. » Le silence, il y avait un silence si impénétrable, puis, quand il riait aux éclats, il disait simplement : « Là où il y en a deux, il y en a trois. » Puis, quand on m’a montré que j’avais réellement deux fils et une fille, ce fut, bien sûr, un bonheur indescriptible.