À l’âge de 18 ans, je me suis mariée pour échapper à une vie de famille dysfonctionnelle après le décès de ma mère et l’alcoolisme de mon père.
Des années plus tard, mon mariage s’est effondré, révélant les vraies couleurs de mon mari, et je me suis retrouvée seule, jusqu’à ce que Pierre entre dans ma vie.
Il était gentil et attentionné, mais sa mère m’a immédiatement désapprouvé, me qualifiant d’incompétente à cause de mon divorce passé.
Malgré mes tentatives pour construire une relation avec elle, la mère de Pierre restait hostile, menaçant de le déshériter si nous nous mariions.
Nous avons continué à vivre, partiellement ajustés par ma grossesse, mais l’apparition de l’enfant n’a fait qu’augmenter l’inimitié. La mère de Pierre, obsessionnelle et aigrie, a refusé de reconnaître notre enfant, et Pierre est resté passif, répétant qu’elle était déjà vieille et qu’elle ne devait pas stresser.
Un jour, ses accusations et ses éclats ont dégénéré en une scène dramatique dans notre maison où elle m’a maltraité et m’a souhaité du mal, nuisant à ma santé et au bien-être de notre enfant.
Quand j’ai exigé qu’elle reste loin de nous, Pierre l’a préférée à nous, nous laissant seuls, moi et notre bébé. Après plusieurs jours de silence, j’ai essayé de trouver une issue ou une réconciliation, mais j’ai reçu un refus et une proposition de divorce de Pierre, invoquant l’état de santé de sa mère.
J’étais désormais confrontée à la perspective terrifiante d’une maternité célibataire, m’accrochant au faible espoir que Pierre serait capable de retrouver au moins un certain sens des responsabilités. Pourtant, malgré l’agitation, je prépare un avenir axé sur mon bien-être et celui de mon enfant, incertain mais déterminé.