Malheureusement, je n’avais aucun doute sur le fait que dès que nous déménagerions dans un nouvel endroit, la mère de mon mari prendrait certainement de nos nouvelles.
Quelques mois auparavant, Aurélien et moi vivions dans un appartement commun près de la capitale. C’était une heure de route pour aller en ville et j’ai raté notre propre espace.
Lorsque nous avons décidé cet achat, nous avons signé un contrat de mariage qui garantit qu’une partie de la propriété appartiendra non seulement à nous, mais également à notre futur enfant.
Grâce à nos économies et à la vente d’une chambre dans un appartement partagé, nous avons obtenu notre propre logement.
Lorsque tous les amis et parents ont soutenu notre décision, la mère d’Aurélien était mécontente du fait que son fils ne possédait qu’un tiers de la propriété.
Après le déménagement, alors que nous rénovions, je m’inquiétais pour la santé de notre fille. Chaque matin, elle refusait de manger. Cependant, son institutrice de maternelle m’a assuré qu’elle était bien nourrie.
Parallèlement à tous ces événements, la mère d’Aurélien a manifesté un grand intérêt pour visiter notre nouveau lieu de résidence.
Mais son comportement devenait de plus en plus dominateur à chaque visite. Elle critiquait mon ménage et nos choix alimentaires.
Un jour, incapable de tolérer son interférence, je lui ai parlé en face. Elle est partie exaspérée et est retournée en banlieue. Dans la soirée, Aurélien se souvint un instant que sa mère s’était sentie offensée et attendait désormais des excuses.
Mais j’ai bien précisé qu’elle n’était plus la bienvenue ici. Je n’ai pas l’intention de revenir sur cette épreuve. Pourquoi se sentait-elle en droit de juger notre mode de vie alors qu’elle-même en faisait rarement partie ?