Une amie conseille à Jeanne de penser enfin à elle. Mais une femme ne peut pas oublier les besoins de sa fille adulte.

Jeanne a fait face à d’énormes difficultés dès son plus jeune âge. Devenue veuve à l’âge de 30 ans avec sa jeune fille, Doriane, elle a été privée du studio de son mari par sa famille.

Ils la considéraient comme une étrangère et pensaient qu’elle se remarierait, et ils voulaient s’assurer une vieillesse paisible. Jeanne, disposant de fonds limités, a loué une chambre dans un appartement commun et a commencé à reconstruire sa vie.

Comme ses propres parents ne pouvaient offrir aucun soutien, Jeanne travaillait sans relâche, emmenant même Doriane avec elle au travail lorsqu’elle nettoyait la maison la nuit.

Les proches du mari, ayant radié Doriane des comptes, ont transféré tous les actifs à leur fille pour s’assurer que Doriane ne recevrait rien. Les années d’abnégation sont arrivées.

Jeanne a placé les besoins de Doriane avant les siens, allant même jusqu’à raccommoder ses propres vêtements usés pour pouvoir acheter tout ce dont elle avait besoin pour sa fille.

Finalement, Jeanne a trouvé un emploi bien rémunéré et a emménagé dans un appartement décent, offrant ainsi à Doriane des opportunités qu’elle n’avait jamais eues.

Cependant, lorsque Doriane a grandi, elle s’est mariée et elle a eu des enfants, elle s’est souvent plainte de ses difficultés financières. Malgré le soutien constant de Jeanne, Doriane déplorait souvent son incapacité à s’offrir le luxe dont jouissait désormais sa mère, contrastant ainsi avec ses propres difficultés financières.

Une amie a exhorté Jeanne à donner enfin la priorité à son propre bonheur, lui rappelant les sacrifices qu’elle a faits toute sa vie pour Doriane. Cependant, Jeanne est désormais déchirée entre ses propres désirs et son obligation perçue de veiller au bien-être de sa fille.

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