Je suis née dans une charmante ville, où j’habitais autrefois dans un spacieux appartement de quatre pièces, à seulement 3 minutes à pied de la place et du marché.
Mon mari et moi l’avons rénové, en équipant la cuisine d’appareils modernes et en ajoutant une chaise et un fauteuil pour prendre le café du matin sur le balcon. Cet appartement était mon nid ancestral, rempli de joie, d’amour et de chagrin, par exemple la perte de mon cher mari, Vincent.
J’y ai passé les plus belles années de ma vie. Quand j’ai eu 60 ans, il est devenu difficile de vivre dans un endroit aussi grand. Le nettoyage à lui seul prenait quatre heures et il n’était pas pratique de laver de grandes fenêtres sur toute la longueur.
Mes proches venaient souvent à l’improviste, traitant ma maison comme un hôtel. Mon fils Nicolas m’a un jour suggéré de vendre l’appartement et de déménager dans un studio à l’étage au-dessus de lui. J’ai eu du mal à prendre cette décision, mais j’ai finalement accepté, vendant l’appartement pour un bon montant et gardant ma part.
Cela s’est avéré être la meilleure décision que j’ai jamais prise. Vivant près de mon fils et de sa famille grandissante, je me suis davantage impliquée auprès de mes petits-enfants, aidant ma belle-fille à retourner tôt au travail après un congé de maternité.
Le ménage ne prenait plus que 20 minutes, je passais plus de temps avec ma famille et mes voisins, et mon appartement ne ressemblait plus à un hôtel. À cette époque, j’ai réalisé que le bonheur ne réside pas dans les mètres carrés, mais dans le confort et la joie de la famille. J’étais soulagée d’avoir vendu l’appartement. La proximité de ma famille valait plus que l’espace de mon ancienne maison.