La matinée n’a pas bien commencé pour Catherine. Son fils pleurait tout le temps et son mari courait dans la maison pour réclamer sa chemise blanche. – Catherine, où est ma chemise blanche que je t’ai demandé de laver il y a deux jours ? grommela-t-il. Catherine ouvrit le placard avec lassitude et réalisa que la chemise était laissée dans le panier à linge. – Je l’avais complètement oublié…
Je suis désolée. Allez, je repasse une autre chemise pour toi ? – Catherine s’est excusée auprès de son mari. – J’ai besoin de celui-là ! Cette chemise blanche ! Ai-je le choix entre dix blancs ? Maintenant, il va falloir que j’aille vers celui où la tâche n’est pas partie !
Et à défroisser dans une veste toute la journée pour que cette foutue tâche ne soit pas visible ! – il était indigné. Catherine essaya de le calmer : – Il y a un tout petit point. Personne ne le remarquera. Tu ne l’aurais pas remarqué si je ne t’avais pas parlé d’elle. – Je l’aurais remarqué, Catherine !
J’aurais remarqué ! Une journée tellement importante ! J’ai dit cent fois à quel point la présentation d’aujourd’hui est importante pour moi. Des gens sérieux vont venir, il y a une question sur ma promotion ! – L’homme a commencé à crier. Catherine était sur le point d’abandonner quand son fils la tira par la manche : – Maman, je ne veux pas aller à la maternelle !
Mon ventre fait mal. – Tu as mal au ventre tous les matins et maman doit aller travailler, – expliqua Catherine. En fin de compte, Catherine a réussi à laisser son fils à la maternelle et à se précipiter au travail, mais ici, elle a rencontré la patronne, Véronique Laurent, qui était de mauvaise humeur. – Catherine, quelle surprise ! – s’est exclamée Véronique Laurent, – aujourd’hui, il n’y a presque aucun retard : à seulement 15 minutes du début de la journée de travail.
– Véronique Laurent. Je vais vous expliquer… – commença Catherine. – Je sais ! Embouteillages, météo… Je sais tout cela, Catherine. Mais, comme je l’ai déjà dit : je me fiche de vos problèmes ! – interrompit Véronique Laurent Véronique Laurent. Catherine se sentait malade.
Elle comprit qu’un peu plus et ses nerfs finiraient par lâcher. Elle a donc décidé de prendre des vacances. Après une dure journée, Catherine est allée au supermarché faire ses courses. La caissière l’a invitée à participer à un tirage au sort avec son chèque pour gagner un prix. Catherine n’était pas d’accord au début, mais la caissière l’a encouragée et elle a gagné un lapin en jouet. En entrant dans la maison, Catherine a été surprise d’y trouver son mari qui préparait le dîner et s’excusait pour son comportement du matin.
Il a suggéré de passer le week-end ensemble. Catherine sourit : – Ce n’est plus important. Tu ne croiras pas. J’ai gagné ! – Qu’as-tu gagné ? – a demandé à l’homme. – Un lapin, – répondit-elle. – Oh, je pense que c’est une histoire très excitante. Recommence et j’écoute en cuisinant, car nous avons encore tout un week-end devant nous ! – Dit le mari en serrant sa femme dans ses bras.