Après le décès de ma grand-mère, j’ai hérité de son appartement. À cette époque, nous vivions confortablement avec les parents de mon mari, entretenant une relation solidaire et harmonieuse.
Maintenant, mon mari Sébastien et moi avions prévu de rénover l’appartement hérité et de le louer. Malgré sa petite taille, nous pensions qu’après la rénovation, elle serait en mesure de fournir un revenu décent. Nous avons donc commencé les travaux en remplaçant le carrelage des toilettes et en posant un nouveau papier peint.
Un appel soudain de ma mère a perturbé nos plans. Elle m’a dit que sa cousine, tante Irène, s’était retrouvée sans abri avec ses jeunes enfants.
Maman a proposé de les laisser rester dans l’appartement, en prenant la promesse de tante Irène de payer un loyer symbolique et de contribuer ensuite aux réparations.
Le sort de tante Irène m’a touché le cœur et je voulais vraiment l’aider. Cependant, le problème était de savoir comment expliquer cela à Sébastien et à ses parents.
Alors que tante Irène avait désespérément besoin d’un toit, nous étions privés d’un revenu potentiel qui aurait pu améliorer notre situation financière, puis celle du logement. La situation m’a rendu confus. Notre vie compacte avec les proches de mon mari résistera-t-elle à la perte de revenus potentiels ?
Et comment la famille de Sébastien va-t-elle réagir à cet acte de charité ? Malgré le désir d’aider tante Irène, l’incertitude plane, jetant une ombre sur la bonne marche à suivre.