Alors qu’elle cartonne avec son émission “Affaire conclue”, Sophie Davant présente aussi une nouvelle version de son magazine “S”. L’occasion pour celle qui a récemment reçu Brigitte Macron de revenir sur sa carrière et sur la place des femmes dans le business. A 59 ans, elle ne craint pas de quitter le petit écran…
En trente ans d’antenne, tantôt en tant que présentatrice, tantôt en tant que journaliste, Sophie Davant a réussi à se faire une place de choix dans le coeur des Français. Aujourd’hui à la tête de l’émission Affaire conclue sur France 2, qui, depuis son lancement en 2017, réalise des scores d’audiences impressionnants, elle anime aussi annuellement le Téléthon.
Et elle est également rédactrice éditoriale d’un magazine de société, S, dont elle présente actuellement la toute nouvelle formule. Invitée du site Aufeminin, la femme de télévision n’a pas hésité à parler avec sincérité du temps qui passe, de l’âge qui avance et, plus largement, de la place des femmes dans notre société.
Sophie Davant et sa carrière : son avis sur l’âge des femmes dans le milieu pro
À 59 ans, Sophie Davant n’a aucunement l’impression que sa carrière est derrière elle. Bien au contraire. Et c’est notamment ce qu’elle est venue expliquer au site. “J’ai l’impression que j’en suis au tout début de ma carrière”, a-t-elle d’ailleurs affirmé dans un premier temps. Avant de poursuivre : “J’ai envie de faire encore plein de choses”.
Interrogée dans la foulée sur son âge – elle va fêter ses 60 ans en mai 2023 -, et sur la place des femmes seniors dans les entreprises (un sujet d’actualité avec la réforme des retraites en cours), l’animatrice a répondu sans demie mesure : “J’ai toujours eu l’impression de devoir prouver. Nous les femmes on a changé. À notre âge aujourd’hui, il me semble qu’on est différentes de ce qu’étaient nos mères à cet âge-là“.
Et l’ancienne épouse de Pierre Sled de préciser quant à sa vie professionnelle : “Chaque proposition arrive à un moment donné de votre carrière, et moi j’y vais si je sens que ça va m’apporter autre chose, si je sens que je suis capable de le faire“.
Sophie Davant est ensuite revenue longuement sur l’expérience Téléthon, une aventure à laquelle n’aurait visiblement jamais pensé participer un jour. “Quand on m’a proposé de présenter le Téléthon (…) Là je dois dire que je suis tombée de ma chaise”, a-t-elle avoué. “J’ai beaucoup travaillé sur les premiers Téléthon”, a-t-elle assuré avant de revenir quelque peu sur l’un des grands drames de sa vie, drame qui l’a poussée à accepter de présenter le Téléthon avec autant d’ardeur : la disparition de sa mère alors qu’elle n’avait que 20 ans.
Sophie Davant : adieu la télé ? Elle n’a pas peur de dire stop
À la question “les femmes doivent-elles, aujourd’hui encore, prouver davantage dans le monde de l’entreprise ?”, Sophie Davant a répondu sans l’ombre d’un doute : “Bien sûr qu’il faut prouver plus”. Mais la mère de Valentine et Nicolas – ses deux enfants nés de son union avec Pierre Sled dont elle s’est séparée en 2012 -, a ensuite eu à coeur de nuancer ses propos : “Je pense que les mentalités sont en train de changer”.
Et à elle de revenir à son sujet de prédilection : les femmes dites seniors ; elle a d’ailleurs récemment évoqué la sexualité des seniors, s’extasiant du fait qu’elle est plus active que ce qu’on croit… “J’ai à coeur de démontrer qu’en étant une femme, on peut quand même durer dans le temps et rester sur le devant de la scène longtemps”, a-t-elle déclaré.
Sophie Davant, qui aime alterner son temps entre Paris pour le travail et sa maison de Normandie pour la détente, ne souhaite quand même pas s’accrocher à son micro jusqu’à la fin des temps. La star ne finira sans doute pas comme Michel Drucker, à faire de l’animation bien après l’âge de la retraite…
“Durer pour durer, c’est pas trop mon but. Il faut quand même toujours garder en tête qu’il ne faut pas qu’il y ait l’émission de trop, ou le combat de trop“, a-t-elle poursuivi. Et celle à qui l’on prête une histoire d’amour avec son confrère William Leymergie – mais qu’elle refuse de confirmer ou non – de conclure : “C’est pas être à l’antenne, pour être à l’antenne”. Voyons donc ce que l’avenir lui réservera.